C’est
un jeune garçon de moins de 20 ans qui nous a rejoint.
Un parcours assez atypique : bac en poche à 17 ans, actuellement
en classe préparatoire hypokhâgne, Edwin retransmet malgré
tout un univers assez éloigné de la dorure que procure ces
études françaises.
Derrière son look un peu noir, se cache sûrement un jeune
écorché vif qui, à travers de ses photographies,
essaie tant bien que mal d’exorciser les quelques démons
qui, régulièrement, lui chatouillent le moral…
Edwin s’attelle à enfermer ces démons, à les
capturer pour une durée indéterminée via son appareil
photo numérique. Une nouvelle technologie face à des êtres
aux violentes réactions ; et le résultat s’en trouve
couché sur papier photo.
Entre mythologie et modernité de traitement, il joue sur les émotions
fortes : rêves, cauchemars, peurs, angoisses… Voilà
donc matérialisés les sentiments qu’il fuit, que nous
fuyons toutes et tous, mais auxquelles nous sommes quotidiennement confrontés.
Chasseur de fantôme ? Le nouveau Van Helsing reste simple et distant
de tout cela.
Edwin se prépare à confronter aux néophytes ses prisonniers
du temps présent, via sa prochaine et toute première exposition.
Un rendez-vous à ne pas manquer…