Maria
est peintre. Maria est écrivain. Maria est chanteuse. Maria doute…
Cela fait 20 ans que cette artiste à la sensibilité d’une
écorchée vive erre dans le monde de l’art, sans réellement
savoir où se poser, où se situer.
Maria aime l’art, dans toutes ses formes.
Elle se donne avec une énergie débordante. Malheureusement,
ces efforts ne sont pas souvent très reconnus, ce qui la décourage.
Mais elle est tenace Maria.
Elle ne lâchera jamais prise. « C’est une passion certes,
mais une réelle nécessité pour moi que de traduire
en image, en chanson ou en mot ce que je ressens à l’intérieur.
C’est mon oxygène !»
Timide ? Certains la trouvent délurée, hors du temps.
Elle l’est, mais c’est sa force.
Ses toiles sont des coups donnés à tous ses ronds de cuir
qu’elle méprise, ceux qui ne savent pas reconnaître
la spécificité d’un artiste, et par là-même
son message, ses appels, son talent.
La douceur des couleurs utilisées contraste avec la dureté
des coups de main. Le regard qu’elle porte sur « son art »
est simple, innocent, presque enfantin, car il est issu d’une passionnée.
Elle ne compte pas Maria.
Elle est généreuse envers ceux qui savent rester honnête
et authentique. Les jeunes, les moins jeunes, tous pour elle sont une
source de nouveauté, d’espoir.
Elle sait reconnaître le talent des autres car Maria est réceptive
de ses propres émotions. Sa sensibilité l’entraîne
souvent sur des terrains qu’elle ne connaît pas, mais où
elle aime s’y perdre et s’y consacrer avec la mélancolie
qui la caractérise.
Elle possède également une force de lionne grecque. Elle
refuse de se laisser aller à une fatalité trop facilement
présente.
Pour cette artiste aux multiples désirs, pour son courage, pour
sa ténacité, pour la voir, pour échanger, pour partager,
nous vous invitons tous à aller admirer une dizaine de ses tableaux
exposés boulevard arago, dans le 13e arrondissement de Paris.